samedi 29 novembre 2008

Ah quand tout a commencé!

Quand j'ai commencé à faire de la généalogie, je ne croyais pas que c'était si compliqué et qu'il y avait autant de règles et de non-dits. Ce qu'on te dit pas au début c'est qu'en tant que jeune généalogiste tu susciteras beaucoup de contreverse. Des expérimentés seront prêts à te mettre sous leurs ailes, mais d'autres auront beaucoup de préjugés comme dans la vraie vie. Mais toi, tu penses que c'est n'est qu'un passe-temps et un jour tu y passes de plus en plus de temps. Aujourd'hui, je passe plus de deux heures par jour à faire de la généalogie. Sois je fais de la recherche, soit de la saisie pour moi-même, sois je trie des notes, sois je trie des photos, sois je travaille pour mon prochain CA (conseil d'administration).

Une roue sans fin. Mais j'adore. J'adore ces détails qui font que tu peux compléter ton histoire bout par bout, date par date, nom par nom...

Je me présente Angélique, généalogiste âgée de 28 ans. Oui, oui 28 ans et je ne me rajeunis pas. J'ai aimé dès le début faire de la recherche. Demandez-moi pas comment ça a commencé, je ne m'en rappelle plus. Ce n'était pas pour l'école ça, j'en suis certaine. L'histoire m'a toujours intéressé mais on ne parle pas de généalogie dans le programme d'histoire au Québec. En tout cas, on n'en parlait pas dans mon temps.

Je fais des recherches sur la famille Spénard, tous les Spénard. D'ailleurs, il y a eu un seul arrivant Spénard au Québec selon mes recherches. Il s'agit d'André Spénard arrivé vers 1689 en Nouvelle-France à Québec. Il se mariera en 1690 à Marie-Charlotte-Thérèse Arnaud (appelé parfois Renaud). C'est un maître-cordonnier qui aura divers problèmes avec l'administration en place. Selon les documents officiels, on voit tout de suite que ce n'est pas un enfant de coeur.

Pour l'instant, je me concentre sur cette branche de la famille. C'est du côté de ma grand-mère maternelle et j'ai commencé par là. J'ai commencé de ce côté parce que ma grand-mère croyait que son arrière-grand-mère était indienne et on voulait tirer cela au clair. Mais pour l'instant, je n'ai rien prouvé qui le prouve et je cherche toujours pourquoi mon arrière-grand-mère affirmait cela. D'ailleurs, 75% de la population du Québec a l'air de croire qu'elle a du sang indien dans les veines. Quand dans le fond, on en voit très peu dans les lignées des divers québécois actuels.

Bon bien, je vais aller trier encore quelques photos avant d'aller dormir et je vous reviens une autre fois.

Je vous parlerez des obstacles rencontrer par les généalogistes et surtout, par les jeunes généalogistes!

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